Comment accueillir des lycéens au Jardin botanique afin qu’ils construisent et qu’ils s’approprient in situ les connaissances et les compétences indiquées dans le programme de terminale scientifique ? À l’invitation du Jardin botanique (Faculté des Sciences de la Vie), et soutenu par le programme Investissement d’Avenir (IdEx) de l’Université de Strasbourg, l’atelier de Didactique visuelle de la Haute école des arts du Rhin s’est engagé d’octobre 2015 à juin 2016 sur la conception et la réalisation d’un parcours didactique (signalétique, « manips », supports pédagogiques imprimé et en ligne) à destination des classes de terminale scientifique. Ce projet a mobilisé l’équipe du Jardin botanique, scientifiques, jardiniers-botanistes, pédagogues, les étudiants et les enseignants de l’atelier de Didactique de la Haute école des arts du Rhin, ainsi que deux intervenants, quatre conférenciers et deux jeunes professionnels. Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme de recherche Didactique tangible, il a permis d’étudier et de documenter les dimensions théoriques et les pratiques à l’œuvre autour de cette typologie de dispositifs de médiation scientifique : qu’ils relèvent de la création de signalétiques et de parcours pédagogiques comme des dispositifs eux-mêmes à manipuler par les visiteurs. Cette « recherche action » est une expérience de mise en synergie des compétences croisées de scientifiques et d’artistes sur un projet à l’échelle 1 qui renouvelle les méthodologies et les supports didactiques utilisés jusqu’alors au Jardin botanique de l’Université de Strasbourg. Ce site ressources est un des composants du parcours didactique « Côté cours – Apprendre autrement au jardin ». Il est la somme inédite des informations et des connaissances à acquérir d’après le programme officiel de la classe de terminale scientifique à propos des thématiques suivantes : – Comment les plantes, qui sont immobiles, font-elles face à un environnement variable ? – Comment est assurée la dispersion des fruits et des graines par un organisme fixe ? – Comment le pollen est-il transporté des étamines d’une fleur sur le stigmate d’une autre fleur ? – Comment se forment de nouvelles espèces à partir d’une population ancestrale ? – Comment l’homme obtient et améliore les plantes cultivées ? – Comment obtenir de nouvelles espèces par hybridation ?
acer palmatum
Thunb.
Érable du Japon
Feuilles
Simples, opposées, de couleur vert profond, munies de 5 à 9 lobes ovales dentés.
Fleurs
Petites, de couleur vert, réunies en corymbe.
Aile
Brune, semi-ovale, membraneuse, surmontant l’akène.
Akène
Fruit sec ne s’ouvrant pas à maturité et ne contenant qu’une seule graine. L’aile et l’akène forment la samare
L’érable du Japon est un petit arbre, à l’écorce grise légèrement bleutée, pouvant atteindre 5 à 10 m de hauteur. Une fois fécondées, ses petites fleurs laissent la place à des fruits appelés samares. La samare est composée d’un akène (fruit sec ne s’ouvrant pas à maturité et ne contenant qu’une seule graine) prolongé d’une « aile » membraneuse. Ce dispositif augmente la prise au vent, permettant à l’akène d’être emporté loin de l’arbre quand souffle la brise. On parle alors d’anémochorie.